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Ridicule

15 octobre 2004

Et il y aura une lumière

 ... j'ai nommé Ben Harper. Dans There Will Be A Light, le musicien revient sur l'essence spirituelle du Blues et du Gospel en compagnie de son groupe et des légendaires Blind Boys Of Alabama.

Mes morceaux préférés: Well Well Well, reprise de Dylan et Mother Pray, un Gospel pur.

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1 octobre 2004

Scarlett Johansson

Scarlett Johansson, un charme à faire fondre. Dans Lost in translation, sur grand écran, en version originale, .......... (je plane) 

Plus d'informations (ang)

28 septembre 2004

Coffret DVD Star Wars: un non-évenement

Ce devait être un grand évènement. Mais il ne faut pas nier l'évidence, nous nous sommes agités pour rien. Les films que vous pouvez voir dans ce coffret ne ressemblent que très peu aux films que vous avez pu voir à la télévision ou à leur sortie au cinéma. George Lucas, désormais acquis au numérique, a retouché complètement les films. Comme les nouveaux épisodes, les films que l'on peut voir dans le coffret n'ont plus le charme des anciennes versions. Ce n'est plus la science-fiction poétique que l'on a connu et aimé. En fin de compte, George Lucas essaye de combler son nouveau public: les gamins, toujours en manque de numérique, d'effets spéciaux... Tant pis pour les nostalgiques que nous sommes, George Lucas est définitivement passé au côté obscur.

24 septembre 2004

Considérations sur l'Euro 2004

Les observateurs attentifs ont bien noté que les ailiers avait refait leur apparition à l'Euro 2004. Le Danemark ainsi que les Pays-Bas et à moindre degré le Portugal ont ainsi joué avec des extrêmes. Ils ont fait un très beau parcours et les deux premiers ont livré les plus belles prestations. Vous me direz: "Seulement ils n'ont pas gagné donc votre thèse (voir ci-dessous) ne tient pas debout". Au contraire ce qui s'est passé à l'Euro va dans le sens de ce que j'affirme.

Le Danemark, les Pays-Bas et le Portugal ont joué avec des ailiers. Ils furent donc en plus d'être efficaces, capables de fournir un jeu séduisant. Mais s'ils n'ont pas gagné l'euro, c'est justement parce qu'ils n'ont pas poussé la logique jusqu'au bout et ont continué à jouer avec des arrières latéraux. Par conséquent leur jeu offensif subissait des entraves. Quand on fait les choses à moitié on ne doit pas se dire qu'on a échoué parce qu'on a fait la moitié mais parce qu'on a pas fait l'autre moitié. Quand le Danemark, les Pays-Bas et le Portugal ne joueront plus avec les dernières entraves à leur jeu offensif, ils gagneront des tournois.

23 septembre 2004

De la théorie footballistique

Aujourd’hui je crois qu’il n‘y a pas plus ennuyant qu’un match de football. A tel point qu’il n’est pas rare de me voir somnoler avant même la fin de la première mi-temps (A fortiori si les 2 protagonistes de la rencontre viennent de France et de Navarre). Pourquoi le football actuel est-il devenu aussi rébarbatif ?.

Considérons un championnat européen. 20 équipes, 20 entraîneurs, aucune différence dans la conception du jeu. La seule chose qui varie entre les uns et les autres est la qualité individuelle des joueurs, seul facteur qui, en fin de compte, décide du sort des matches. Un ou deux attaquants, tout se résume à ça. A se demander si, dans le football actuel, il n’y a pas de place pour un jeu plus attrayant. Quoiqu’il en soit le football actuel est médiocre et ce sont les arrières latéraux qui en sont responsables (en plus de défendre, ont pour mission de courir sur tout le côté et d’essayer d’aider au développement du jeu offensif). A mon sens, l’inventeur de ce poste est le fossoyeur du football. L’idée de cette invention est principalement d’augmenter le nombre de défenseurs tout en continuant d’occuper les extrêmes pendant la phase offensive. Cette idée se révèle, en fin de compte, plus nuisible qu’autre chose.

L’élimination progressive des extrêmes dans le football est le résultat d’un instinct défensif de la majorité des entraîneurs, qui croient que l’apport de deux joueurs collés à la ligne, et qui n’agissent que dans l’attaque, diminue l’efficacité de l’équipe. Cette théorie est cependant une grave erreur: si on place deux extrêmes de qualité, tous les adversaires devront les faire marquer par des hommes qu’ils ne pourront pas incorporer à l’attaque parce qu’ils seront trop occupés à contrôler la rapidité et l’habileté de ces joueurs. Pensez-vous qu’un arrière latéral aurait pu faire son travail de défense et d’attaque, courant 60 mètres dans chaque action, s’il avait dû traîner Garrincha, Jairzinho, Gento, Best, Keizer, Rep ou Blokhine?

Si Roberto Carlos ou Lizarazu pouvaient agir comme des arrières latéraux dans leur sélection, c’est parce qu’ils n’avaient personne à marquer en défense. Toutes les équipes qui jouaient contre le Brésil ou la France le faisaient avec un ou deux attaquants et donc, avec Desailly-Blanc ou Aldair-Junior Baiano, c’était suffisant pour les contrôler. Cependant, émettons une hypothèse: imaginons au jour d’aujourd’hui que l’Angleterre doivent affronter la France et que Eriksson décide de placer Rooney à un extrême, Owen à l’autre et Heskey dans la position d’attaquant central. Dans ce cas, ni Mendy ni Sagnol ne pourraient s’incorporer à l’attaque sur chaque action; s’ils perdaient le ballon, ils ne pourraient jamais rattraper leurs adversaires … En réalité les arrières latéraux existent parce que, dans le football actuel, on a éliminé les ailiers. Mais s’il y avait un changement de la part de certains entraîneurs et si on misait à nouveau sur le football d’attaque dans son concept le plus pur, ce sont les arrières latéraux qui viendraient à disparaître. Et cela serait sans doute une très bonne chose, car alors on récupérerait le vrai rôle de l’avant-centre qui se perd peu à peu. Actuellement, faute d’ailiers, celui-ci doit couvrir beaucoup de terrain en s’ouvrant aux extrêmes, si bien que quand il arrive dans la surface, il ne peut plus faire son travail. Pendant de nombreuses années, l’avant-centre n’avait qu’â être prêt à marquer des buts. Il était toujours près de la surface, attendant que les ailiers lui placent un ballon pour conclure l’action. Il ne devait pas nécessairement être très fort ou très grand, il ne lui fallait pas forcément une grande résistance physique, s’il était un spécialiste qui devait terminer le travail de ses compagnons. Aujourd’hui, il faut courir, sauter, se bagarrer avec trois défenseurs et avoir un instinct de « killer » hors du commun pour jouer en position d’avant-centre et réussir.

Les arrières latéraux ont donc tué les ailiers, ont porté préjudice à l’avant-centre et, ce n’est pas tout, ils ont aussi éliminé le numéro 10 tel que je le conçois. Pour moi, il doit être un de ceux qui ont la technique la plus fine, qui ont le plus de contrôle du jeu, qui savent fournir en ballon les attaquants et qui de plus, ont un bon tir. On peut citer comme exemples Gerson, Netzer, Van hanegem. Mais le numéro 10 a aussi disparu à cause des arrières latéraux, parce qu’ aujourd’hui, quand Roberto Carlos, Lizarazu ou Mendy parcourent tout le côté, il faut bien qu’il y ait quelqu’un qui soit en couverture. Dans beaucoup de cas, ce travail revient au milieu de terrain gauche … (je vous demande de regarder les match du Real Madrid pour constater ce fait).

Si tous ces arrières latéraux, qui ont leur qualité, n’avaient à faire que leur travail jusqu’au centre du terrain, avec des incorporations sporadiques à l’attaque, le niveau de l’équipe s’amélioreraient notablement. Il faut penser que plus les joueurs de l’arrière sont bons techniquement, plus l’équipe réussira à avoir, pour ses dix joueurs de champ, la même facilité pour jouer le ballon. Ils le perdront donc difficilement: dès que le gardien passera la balle à un des défenseurs, celui-ci initiera le jeu d’attaque depuis sa propre surface. Si on a dans une défense un Krol, on sait que le ballon sera mis en jeu dans les meilleurs conditions. La sélection allemande et le Bayern Munich avaient Beckenbauer et Breitner pour faire les mises en jeu; l’Italie et le Milan AC pouvaient utiliser les options de Baresi et Maldini.

Au football les joueurs ne doivent pas courir. C’est au ballon de remplir cette fonction. Aujourd’hui les arrières latéraux ne sont plus des joueurs de football mais des coureurs à pied. Qui oserait dire que Bernard Mendy est un joueur de football ?. Personne, après avoir couru plusieurs fois 60 mètres, n’est en état d’arriver jusqu’à la ligne du fond et de bien centrer. L’effort maximal d’un ailier ne doit pas dépasser les 25 mètres s’il veut disposer des secondes nécessaires pour récupérer, tandis qu’un arrière latéral après avoir couru 60 mètres, devra retourner à sa position défensive pour aider l’équipe.

En football, tout ce qui se fait en ce moment se fait au détriment du spectacle. Pourtant il est beaucoup plus facile de gagner en donnant du spectacle que de gagner en ennuyant le public. Il faut seulement avoir un bon groupe de joueurs, doués techniquement, qui jouent tous ensemble dans un espace très réduit du terrain. Tous pourront attaquer et défendre sans avoir l’impression qu’ils attaquent ou qu’ils défendent. En réalité, il s’agit d’avancer en bloc, en possession du ballon, et l’adversaire devra donc courir et courir, avec ou sans arrières latéraux, à la poursuite de ce qui est la base du football: le ballon.

Voilà un peu de théorie du football. Rébarbative certes. Mais pas plus que le jeu actuel et c'est bien ça le problème.

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22 septembre 2004

Boom boom

Le blues est une musique de l'âme. Cela se ressent chez les vrais bluesmen comme John. Pour ce natif du Sud profond des Etats-unis, il en fallait du courage et du talent pour ne pas finir dans la misère d'un Delta au racisme impitoyable. 100 pseudonymes et 500 disques plus tard, John est millionnaire. Mais il est depuis longtemps une légende du blues. Un père du blues aussi pour avoir influencé moults artistes comme Eric Clapton, Santana ... C'est dire si son riff ébouriffant, sa voix chaude et ses claquements de talons ont marqué à jamais l'Histoire du blues.

Mon morceau préféré: Ground Hog Blues (1951)

L'album qu'il faut avoir: It Serves You Right To Suffer (1965) => album mythique du blues des années 60.

22 septembre 2004

John Lee Hooker (1917-2001)

S'il ne devait rester qu'un bluesman ce serait John Lee Hooker

26 août 2004

Ouverture

Ce blog ne revendique aucune utilité particulière. C'est simplement un point de vue individualiste sur tout et n'importe quoi.

Je refuse que mes propos soient noyés parmi la foultitude et les opinions consciencieusement démocratiques. Ils sont traversés principalement par l'éthique de la liberté et s'ils peuvent être délicieusement ridicule je serai comblé.

Voilà, à part ça je souhaite à tout le monde la bienvenue dans ma modeste propriété

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